Chèque énergie: les règles changent en 2025 et ce n’est pas une bonne nouvelle

Le chèque énergie permet aux Français de payer une partie de leur facture. Cependant, en 2025, les règles changent pour en bénéficier.

Voir le sommaire Ne plus voir le sommaire

Comme son nom l’indique, le chèque énergie est un chèque versé selon plusieurs critères pour permettre aux Français de payer une partie de leurs dépenses en électricité. Cependant, en 2025, les règles vont quelque peu changer

Un chèque énergie qui fait ses preuves

Le chèque énergie, utilisé chaque année par des millions de Français, est devenu une aide essentielle et durable. Particulièrement pour les ménages à revenus modestes.

Face à l’inflation et à la crise économique, ce dispositif permet de réduire les factures d’électricité et de gaz. Ce qui allège ainsi la charge financière des foyers les plus vulnérables.

Grâce au chèque énergie, ces foyers peuvent donc consacrer une plus grande part de leur budget à des besoins essentiels. Comme l’alimentation, l’éducation, les soins de santé ou encore les frais de logement.

Cette initiative du gouvernement témoigne donc de son engagement à soutenir les ménages les plus fragiles et à garantir un niveau de vie décent. Renouvelé chaque année depuis trois ans, le chèque énergie se veut soumis à des critères stricts d’éligibilité.

À voir Les démarches pour toucher le chèque énergie 2025 si vous vivez en maison de retraite

Le montant alloué dépend des revenus fiscaux de référence et du nombre d’unités de consommation (UC) dans le foyer. Avec une aide plus importante pour les revenus les plus faibles.

Contrairement à d’autres aides, aucune démarche administrative ne se dit nécessaire. L’administration fiscale détermine automatiquement les bénéficiaires. En fonction des déclarations d’impôts, et le chèque se voit envoyé directement par courrier.

Un changement notable en 2024

En 2024, un changement dans les critères d’éligibilité, avec la suppression de la taxe d’habitation comme base de calcul, a entraîné l’oubli d’environ un million de foyers éligibles. D’ailleurs, un simulateur a fait l’objet d’une mise en place.

Ce dernier permet à ces foyers de vérifier leur éligibilité. Dans un contexte de forte inflation, le chèque énergie revêt une importance particulière, les prix de l’énergie augmentant et impactant le pouvoir d’achat des ménages.

D’ailleurs, récemment, une erreur administrative a retardé la distribution du chèque cette année. Mais un portail se veut ouvert depuis le 4 juillet pour permettre aux bénéficiaires de réclamer cette aide.

Il se veut toutefois essentiel de noter que le chèque doit s’utiliser dans un délai d’un an après sa réception. La date limite d’utilisation se voit indiquée sur le chèque. Et les réclamations peuvent se faire en ligne jusqu’au 31 décembre 2024.

À voir Chèque énergie: ce moment précis où demander cette aide financière pour 2025

À partir de 2025, les règles du chèque énergie subiront ainsi une transformation majeure. Ce dispositif, lancé en 2018 et profitant à 5,6 millions de foyers modestes pour les aider à régler leurs factures d’énergie, ne sera plus distribué automatiquement.

Évolution du chèque énergie en 2025

Avec la suppression de la taxe d’habitation, le mode d’attribution évolue. Le 10 octobre 2024, après la présentation du budget 2025, le gouvernement a annoncé que les ménages devront désormais vérifier leur éligibilité chaque année.

Et ainsi soumettre une demande en ligne via une plateforme dédiée. Le ministère de l’Économie évoque une « réforme technique » visant à ajuster ce soutien aux besoins réels des foyers.

Les critères d’éligibilité se verront donc dorénavant basés sur le revenu fiscal de référence (RFR). Et le numéro de point de livraison (PDL) pour garantir qu’un seul chèque par logement soit délivré, évitant ainsi les doublons.

Bonne nouvelle toutefois : le montant du chèque énergie restera inchangé. Il va ainsi varier entre 48 et 277 euros en fonction de la composition du foyer et des revenus déclarés.

Cependant, cette réforme soulève des inquiétudes, notamment pour les personnes âgées et celles peu à l’aise avec les outils numériques. Alors que l’État espère économiser un milliard d’euros, certains dénoncent une mesure qui risque de pénaliser les plus vulnérables.


Vous aimez cet article ? Partagez !