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La CAF attribue des allocations aux Français aux revenus modestes tous les mois. Bien que l’organisme s’efforce de distribuer les aides de manière juste et équitable, les fraudes explosent. En effet, bon nombre de personnes dissimulent leur situation à la CAF et touchent impunément des allocations auxquelles elles n’ont pas droit.
Pour lutter contre ces pratiques douteuses, les agents anti-fraude jouent un rôle essentiel dans l’organisation du dispositif. Découvrez le salaire d’un agent qui travaille comme contrôleur anti-fraude auprès de l’organisme des aides sociales.
Les principales attributions d’un agent anti-fraude à la CAF
Les aides versées par la CAF se destinent aux personnes en situation de précarité financière. Pour identifier les bénéficiaires des allocations, l’organisme fixe des conditions strictes à respecter. Cela inclut des critères de résidence, de revenus ou encore de composition familiale. Pour accéder aux aides sociales, il est indispensable de remplir ces conditions.
Malgré les efforts déployés par la CAF pour uns distribution juste et équitable des allocations, beaucoup parviennent à contourner les rouages du système. Raison pour laquelle les fraudes aux aides sociales explosent. L’agent anti-fraude aux aides sociales et aux allocations se charge de mettre en place un système de contrôle pour détecter ces pratiques.
Son principal rôle consiste à prévenir les fraudes, de manière que les allocations se versent à ceux qui en ont réellement besoin.
Le site de la CAF désigne cet agent comme « le pilier de la maîtrise des risques financiers ». Grâce à ses contrôles rigoureux et son expertise dans la gestion des dossiers suspects, il « protège efficacement les intérêts financiers de l’organisme ».
L’agent anti-fraude à la CAF doit disposer de capacités d’enquêteur poussées. Il doit également faire preuve d’une grande rigueur dans le traitement des dossiers. Si la CAF a des doutes sur certains dossiers, l’agent se charge d’analyser « chaque détail pour déterminer s’ils remplissent les critères cumulatifs matériels et intentionnels qui constituent une fraude ».
Le salaire que touchent les personnes qui exercent ce métier
Pour exercer le métier d’agent anti-fraude à la CAF, il faut justifier d’un excellent sens de l’analyse. Il faut aussi que l’agent sache rédiger et conseiller les allocataires sur les situations critiques.
En effet, il doit assurer « le suivi complet des dossiers en suspicion de fraude » et gérer « les différentes étapes, de la préparation méticuleuse de l’instruction à la présentation des dossiers devant la commission de fraude, jusqu’à la qualification et la notification de la sanction ». L’agent anti-fraude à la CAF doit aussi expliquer aux principaux concernés « les faits qui leur sont reprochés tout en prenant en compte les observations qu’ils ont pu exprimer ».
À voir CAF: le calendrier complet des versements des allocations et aides sociales fin 2024
Le métier d’agent anti-fraude à la CAF s’accompagne de grandes responsabilités. Il n’est alors pas étonnant que ce salarié touche une rémunération assez importante. En 2024, les personnes qui exercent ce métier gagnent entre 36 000 et 40 000 euros bruts par an.
Cela équivaut à un salaire mensuel de 2 397 euros. Selon Indeed, cela correspond à « 22 % au-dessus de la moyenne nationale ».
En plus de la rémunération intéressante, l’agent anti-fraude à la CAF peut aussi prétendre à une évolution professionnelle intéressante. En faisant preuve de rigueur dans son travail, il peut s’élever au rang de gestionnaire de contrôle des risques. Il peut aussi devenir gestionnaire conseil ARIPA, contrôleur allocataire ou encore contrôleur national spécialisé.
