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Les bénéficiaires de la retraite complémentaire Agirc-Arrco devront patienter pour ce mois de novembre. La distribution de l’allocation sera effectivement retardée pour cette fois encore. Bien que le site de l’Assurance retraite donne plusieurs précisions, la nouvelle s’avère compliquée pour les pensionnaires. Evidemment, ce droit permet non seulement aux retraités se voir récompensés pour leurs années de travail, mais aussi de vivre mieux.
Ne pas le recevoir à temps pourrait avoir des conséquences négatives sur le mode de vie des pensionnaires concernés.
Un décalage de la date de distribution de l’Agirc-Arrco
Il n’est pas sans savoir que le coût de la vie est en perpétuelle augmentation. Les foyers français ont de plus en plus de mal à terminer les mois. De plus, certaines personnes se retrouvent plus touchées par l’inflation que d’autres. C’est notamment le cas des seniors retraités. C’est là qu’entre en jeu l’Agirc-Arrco.
L’Agirc-Arrco est une retraite complémentaire. Définie simplement, il s’agit d’une pension complémentaire offerte aux pensionnaires en supplément de leur retraite de base. Tout comme cette dernière, l’Agirc-Arrco se calcule par rapport au travail effectué durant toute la période active.
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L’Agirc-Arrco profite aux anciens salariés du privé, et ce, chaque mois suivant le début de la retraite. En temps normal, elle est versée chaque premier jour du mois. Toutefois, le versement peut être sujet à un décalage. Si le premier du mois tombe un jour férié, un samedi ou un dimanche, la date du versement change. Le premier novembre tombant un jour férié, l’Agirc-Arrco du mois ne se verra versée que le 4.
Il faut aussi prendre en compte que la réception sur le compte bancaire puisse prendre encore plus de temps. Tout dépend de la banque du pensionnaire. Si le délai peut être relativement court, il est tout de même question de quelques jours.
Il s’avère bien évidemment possible d’anticiper ce décalage grâce à la simplicité du principe de versement de l’Agirc-Arrco. Toutefois, les pensionnaires s’en retrouveront inévitablement affectés.
Une augmentation inférieure aux prévisions
Le retard de paiement de l’Agirc-Arrco n’est pas l’unique mauvaise nouvelle pour les pensionnaires. Précisons que cette retraite complémentaire fait l’objet d’une révision chaque année. En règle générale, elle fait toujours l’objet d’une augmentation. Cette année aussi, le premier du mois de novembre, une hausse de 1,6 % est à remarquer. Néanmoins, il ne s’agit pas forcément du taux attendu pour l’année 2024.
En effet, il s’agit d’un taux inférieur aux augmentations des années antérieures. En 2023, une réévaluation de 4,9 % s’est appliquée.
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L’Agirc-Arrco constitue une retraite complémentaire. En d’autres termes, elle diffère de la retraite de base et pourrait se considérer comme un « bonus ». Mais un bonus qui s’avère particulièrement important pour les retraités du privé. Le montant moyen de la pension d’un ancien salarié du privé est de 1 932,00 € par mois. Après déduction des diverses taxes, etc. Nous arrivons à un montant à la limite du correct pour avoir une vie décente.
Toutefois, la réévaluation minime du taux d’augmentation de l’Agirc-Arrco est justifiée. En effet, l’inflation est en baisse cette année. Un taux de prévisionnel de 1,8 % est attendu en 2024. Et ajoutons que la règle de calcul de l’Agirc-Arrco considère l’inflation, mais aussi un facteur de « soutenabilité ».
Ce dernier se fixe selon les conventions établies jusqu’en 2027 de l’article 4 de l’accord national interprofessionnel. Plus simplement, si l’inflation est en baisse, alors la retraite complémentaire Agirc-Arrco l’est aussi.
