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En 2024, plus que jamais, le chèque énergie continue de jouer un rôle essentiel pour soutenir les ménages modestes face à la hausse des coûts énergétiques. Cependant, en 2025, son mode d’attribution va changer…
Le chèque énergie, une aide utile pour les Français
Mis en place par le gouvernement, le chèque énergie permet aux foyers éligibles de réduire leurs dépenses en énergie. Et d’accéder plus facilement à des solutions durables.
Le principal avantage du chèque énergie est qu’il permet aux ménages en difficulté de payer leurs factures d’électricité, de gaz, de fioul, ou encore de bois. Cela s’avère particulièrement utile en 2024.
Où les prix de l’énergie restent élevés en raison de l’inflation et de la fluctuation des marchés internationaux. Les bénéficiaires peuvent ainsi réduire leur charge financière mensuelle et éviter des situations de précarité énergétique.
D’ailleurs, le chèque énergie se veut facile à utiliser. Il se voit envoyé automatiquement aux foyers éligibles en fonction de leurs revenus, sans démarche administrative complexe.
Il peut aussi se voir directement appliqué sur les factures énergétiques. Ou bien utilisé pour des achats de combustibles ou des prestations liées à l’énergie, telles que les travaux de rénovation énergétique.
Cela facilite ainsi grandement son adoption, notamment pour les ménages peu familiarisés avec les démarches administratives. Le chèque énergie peut également être utilisé pour financer des travaux de rénovation énergétique.
Des avantages pour tous
Une option qui prend donc de l’importance en 2024 dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique. Les ménages peuvent ainsi améliorer l’isolation de leur logement, remplacer leur chauffage par des solutions plus efficaces.
En investissant dans de telles améliorations, les foyers bénéficient donc d’une réduction durable de leur consommation énergétique. Et, par conséquent, de leurs factures sur le long terme.
En 2024, les critères d’éligibilité ont fait l’objet d’un élargissement, permettant à un plus grand nombre de ménages d’en bénéficier. Le montant du chèque énergie a aussi été réévalué pour mieux refléter la hausse des prix de l’énergie.
Il offre ainsi une aide plus substantielle. Des aides supplémentaires, comme le chèque énergie exceptionnel pour l’hiver 2023-2024, ont également été introduites afin de soutenir les foyers les plus affectés par l’inflation énergétique.
D’ailleurs, depuis 2022, les personnes vivant en logement collectif équipé d’un chauffage commun peuvent aussi bénéficier du chèque énergie. Ce qui rend ce dispositif plus inclusif.
Il peut ainsi se voir utilisé pour payer des charges collectives liées au chauffage. Une avancée qui répond aux besoins spécifiques des personnes résidant dans des copropriétés ou des logements sociaux.
À voir Chèque énergie: qui pourra toucher cette aide avec les nouveaux critères ?
La distribution du chèque énergie en 2025
Un changement important se profile pour les bénéficiaires du chèque énergie. En effet, à partir de 2025, il ne sera plus versé automatiquement aux 5,6 millions de Français éligibles, soit 20 % de la population.
Ce dispositif d’aide gouvernementale, qui offre un montant compris entre 48 et 277 € selon les revenus, devra se voir demandé via une plateforme en ligne. Cela fait suite au projet de loi de finances présenté par le gouvernement Barnier (article 60).
Il se veut ainsi prévu que le chèque énergie ne puisse plus s’appuyer sur la taxe d’habitation pour identifier les foyers éligibles. Celle-ci ayant fait l’objet d’une suppression.
Cette taxe permettait jusqu’alors, de connaître le nombre d’occupants d’un logement. Une information utile pour l’attribution de l’aide.
Désormais, l’administration se basera donc sur le point de livraison électrique du logement. Et le revenu fiscal de référence pour identifier les bénéficiaires.
Pour les nouveaux bénéficiaires, estimés à un million par an selon RMC, il se verra donc nécessaire de faire une demande en ligne. Cette nouvelle procédure ne concernera pas les bénéficiaires actuels, mais uniquement les nouveaux.
Les associations de consommateurs n’ont donc pas tardé à réagir. Ils ont accusé le gouvernement de compliquer volontairement l’accès à cette aide pour réaliser des économies au détriment des foyers les plus modestes.