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Soucieux de redresser au plus vite les finances publiques, Michel Barnier a pris des décisions qui ont soulevé des vagues de critique auprès des Français. Pour réduire les dépenses, des réformes s’appliquent sur différents aspects du système de protection sociale. Les pensions de retraite, les impôts, mais aussi les aides et allocations de la CAF se retrouvent au centre de l’attention.
Toutefois, les bénéficiaires des prestations sociales peuvent se rassurer, aucun gel n’est prévu sur les allocations. Elles augmenteront bel et bien, en 2025.
Les allocations CAF vont se voir revalorisées, comme chaque année, au mois d’avril 2025
Le nouveau gouvernement, dirigé par Michel Barnier, se concentre actuellement sur le redressement des finances publiques. En effet, après les 7 années de gouvernance Macron, les caisses de l’Etat se retrouvent au plus mal. Le nouveau Premier ministre s’est donc fixé l’objectif ambitieux de faire des économies de 60 milliards d’euros.
Afin de rendre cela possible, le gouvernement envisage de mettre en place certaines restrictions sur les allocations et la retraite et d’augmenter les impôts.
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Pour la pension de retraite, une mesure drastique s’appliquera l’année prochaine. Normalement, elle devrait augmenter au 1ᵉʳ janvier. Mais pour économiser environ 4 milliards d’euros, l’Etat a décidé de décaler la date de la hausse. Cette dernière n’interviendra qu’au 1ᵉʳ juillet, ce qui correspond à un retard de 6 mois.
Cela risque de pénaliser grandement les retraités qui se retrouvent d’ores et déjà en difficulté financière. Face à cette situation, les bénéficiaires des allocations CAF craignent de voir l’augmentation des aides annulée ou décalée.
Toutefois, vous pouvez vous rassurer, car Michel Barnier a annoncé que les allocations vont bien augmenter, en 2025. Et ce, afin de ne pas pénaliser les ménages aux ressources limitées qui dépendent des aides sociales pour subsister. Comme chaque année, la revalorisation des allocations CAF s’appliquera au 1ᵉʳ avril.
Une nouvelle qui devrait mettre le baume au cœur des allocataires qui s’inquiétaient sur leur sort.
En plus des retraites et des allocations, l’Etat a aussi envisagé une réforme sur les impôts. Pour redresser les finances publiques, Michel Barnier souhaite faire payer plus d’impôts aux grandes entreprises et aux ménages aisés. Cependant, cette proposition s’est heurtée à l’opposition de Gabriel Attal et d’autres grandes figures politiques. La mesure risque alors de ne jamais s’appliquer.
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Une augmentation décevante pour les allocataires qui espéraient toucher beaucoup plus
Si l’augmentation des allocations verra bel et bien le jour, en avril, le montant de la hausse risque de ne pas être au goût de tout le monde. Pour rappel, l’Etat détermine le niveau de revalorisation en fonction de l’inflation. Comme cette dernière a beaucoup baissé, cette année, les allocations bénéficieront d’une hausse modeste.
En 2024, les bénéficiaires des allocations de la CAF ont touché une hausse de 4,6 % sur leurs aides. Une mesure qui leur a permis d’augmenter considérablement leur pouvoir d’achat et de maintenir un niveau de vie décent. Malgré les difficultés financières auxquelles ils se retrouvent confrontés. Cependant, en 2025, le montant de l’augmentation risque de les décevoir.
L’inflation se situe actuellement bien en dessous des 2 %. Cela donne alors lieur à une augmentation de 1,9 % au maximum sur le montant des allocations de la CAF. Une revalorisation modeste, à première vue, mais qui peut faire une grande différence à long terme. Par exemple, les bénéficiaires du RSA toucheront environ 647 euros au lieu de 635 euros.
Cela correspond à une hausse de 12 euros par mois, représentant tout de même une augmentation annuelle de 144 euros.