Ces nouvelles exigences pour continuer à toucher ses allocations chômage

Les personnes qui bénéficient des allocations chômage doivent désormais se plier à de nouvelles exigences pour percevoir de l'argent.

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En 2024, les allocations chômage en France continuent de jouer un rôle crucial pour soutenir les personnes sans emploi. Cependant, pour continuer de percevoir de l’argent, les Français vont devoir se plier à de nouvelles exigences.

Les allocations chômage en 2024

Le système d’allocations chômage, géré par France Travail et financé par les cotisations sociales, permet aux salariés ayant perdu leur travail de bénéficier d’une aide financière temporaire. Appelée l’Allocation de Retour à l’Emploi (ARE).

Pour en bénéficier, il se veut nécessaire de remplir certaines conditions. Notamment avoir travaillé au moins six mois au cours des 24 derniers mois, être inscrit comme demandeur d’emploi et être activement en recherche d’emploi.

Le montant de l’allocation chômage se voit calculé en fonction du salaire antérieur. En 2024, l’allocation représente environ 57 % du salaire brut mensuel moyen.

Avec un minimum de 31,03 euros par jour et un maximum de 87,65 euros par jour. Ces montants se voient ainsi réévalués chaque année pour tenir compte de l’inflation et des changements économiques.

En termes de durée, l’indemnisation varie donc selon l’âge du bénéficiaire et la durée de l’emploi précédent. En général, la durée maximale est de 24 mois pour les personnes de moins de 53 ans et de 36 mois pour celles de 53 ans et plus.

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Cependant, des réformes récentes ont modifié les règles. Depuis février 2023, la durée des droits à l’allocation se veut donc réduire de 25 % lorsque le taux de chômage est inférieur à 9 %, une mesure visant à encourager le retour rapide à l’emploi.

Des changements importants

Un autre point important pour 2024 se veut mis sur la formation et la reconversion professionnelle. Les demandeurs d’emploi peuvent donc accéder à des dispositifs d’accompagnement renforcé.

Mais aussi à des aides à la formation pour augmenter leurs chances de retrouver un emploi. Le Plan d’Investissement dans les Compétences (PIC) se veut également renforcé.

Et ce, afin de faciliter la montée en compétences des chômeurs dans des secteurs porteurs. Enfin, Pôle emploi continue de développer des outils numériques et des plateformes pour faciliter l’accès à l’information et aux offres d’emploi.

En 2024, ces efforts se voient donc particulièrement tournés vers les jeunes et les seniors. Deux groupes particulièrement vulnérables face au chômage.

Récemment, une personne touchant les allocations chômage s’est insurgée. Elle a réalisé qu’elle n’est pas éligible à l’allocation de solidarité spécifique (ASS).

Cette aide de 19 euros par jour, versée pour six mois renouvelables, prend habituellement le relais de l’allocation chômage (ARE) une fois les droits épuisés. Pourtant, cette dernière assure à Capital avoir travaillé pendant quatre ans et demi comme salariée à partir de 2018.

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Cette nouvelle règle des allocations chômage

En plus d’être en recherche active d’emploi et de ne pas dépasser un certain plafond de ressources, pour toucher l’ASS, il faut avoir travaillé au moins cinq ans (à temps plein ou partiel). Et ce, au cours des dix années précédentes.

« Seules les périodes de travail sous contrat sont comptabilisées », précise la direction générale de France Travail (ex-Pôle emploi). Les activités en tant qu’indépendant, elles, ne sont donc pas incluses.

Ce détail, qui n’en est pas vraiment un, peut réserver de mauvaises surprises à ceux en fin de droit. « Si vous avez aussi été indépendant, c’est comme si vous n’aviez pas travaillé. Encore une fois, les indépendants sont pénalisés par rapport aux salariés », déplore la jeune femme.

Les travailleurs indépendants, quant à eux, ont droit à l’« allocation des travailleurs indépendants » (ATI). Une prestation de 800 euros par mois, mais versée pour seulement six mois et non renouvelable immédiatement.

En effet, il faut attendre cinq ans avant de pouvoir faire une nouvelle demande. Cette allocation se veut également soumise à des conditions strictes : l’activité doit avoir cessé suite à une liquidation ou un redressement judiciaire.

Ou être devenue économiquement non viable (baisse de 30 % des revenus attestée par un expert-comptable). Mais aussi avoir exercé une activité non salariée de manière ininterrompue pendant au moins deux ans dans la même entreprise.


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