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La CAF a mis en place un nouvel algorithme aidant à la distribution des aides. Si ce dernier a pour but de lutter contre les fraudes, des associations l’accusent de mal fonctionner. Les bénéficiaires des allocations en question peuvent alors se retrouver affectés par le « dysfonctionnement » de l’algorithme. Il s’agit là d’une situation qui peut diminuer le pouvoir d’achat déjà relativement bas des Français.
Une injustice qui pénalise surtout les plus démunis qui dépendent énormément des allocations.
Le nouvel algorithme de répartition des aides de la CAF
Lorsqu’il est question d’allocations, il est souvent question de fraude. Les aides sociales ont beau être un droit pour les Français, certains malintentionnés tentent d’en profiter. En effet, il n’est pas véritablement compliqué d’user d’artifices pour utiliser le système à son avantage. Avec quelques combines et falsifications, il est tout à fait possible d’obtenir illégalement des allocations qui ne nous sont pas destinées.
En plus d’affecter ceux qui en ont vraiment besoin, il s’agit là d’un délit grave qui est passible d’une amende.
C’est d’ailleurs pour éviter lesdites fraudes que la CAF a instauré un nouvel algorithme de distribution des aides. Son fonctionnement est relativement simple. Il effectue une évaluation des dossiers de ceux supposés bénéficier des aides.
Il attribue ensuite une note de 1 à 10 dépendant de plusieurs critères. Plus la note est haute, plus la personne évaluée a de chances d’obtenir les aides, et inversement.
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La CAF propose une grande variété d’aides (logement, aides à la rentrée scolaire, chômage, vieillesse, etc.). Il n’est pas sans dire que l’algorithme est une aide précieuse pour les responsables de la caisse solidaire. Un système donc efficace, mais qui comporte certains désavantages comme l’ont notifié certaines associations.
Un système qui pénalise les foyers en difficulté
La situation économique en France n’est un secret pour personne. Avec l’inflation et la difficulté de trouver du travail, le pouvoir d’achat des citoyens est en baisse. Chaque année, les aides de la CAF se voient revalorisées.
La majorité d’entre elles est revue à la hausse, dans un souci solidaire. C’est justement la raison pour laquelle énormément de foyers en dépendent presque entièrement.
Précisons que les bénéficiaires des allocations de la CAF sont les foyers en difficulté financière. C’est-à-dire qu’il s’agit des ménages où le revenu est bas ou modéré. Il est rare, voire impossible, que ces aides aillent aux plus aisés. Seulement, l’algorithme établi par la CAF risque de fortement pénaliser ces foyers-là.
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La CAF juge que ce sont les foyers modestes qui sont les plus susceptibles de se livrer à des fraudes. Un contrôle en profondeur s’effectue alors sur cette catégorie de bénéficiaires. Cependant, cet examen se base uniquement sur les dossiers desdits foyers. Comme l’algorithme effectue seulement des calculs, le jugement « humain » n’est pas forcément pris en compte.
De ce fait, ces ménages déjà fragiles risquent de perdre le bénéfice de percevoir des aides sociales.
Certaines associations s’unissent face à la CAF en vue de préserver les foyers modestes. Ils demandent une réévaluation de l’algorithme. En plus de cela, ils appellent au meilleur respect de la législation concernant la protection de données personnelles.
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Les aides doivent profiter à ceux qui sont dans le besoin. Et malgré le fait que les fraudes doivent se conjurer pour de bons, l’algorithme ne devrait pas faire de victimes. Il doit donc se mettre à jour et s’avérer plus efficace quant à la distinction entre fraudeurs et véritables allocataires.
