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Le 1ᵉʳ septembre 2023, la réforme des retraites a signé son entrée en vigueur. Et non sans susciter de nombreuses mobilisations à travers la France durant de longs mois. Certains changements s’appliquent dès maintenant, comme le recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans. En revanche, certaines professions conservent leurs avantages. Voici les métiers qui permettent de partir plus tôt à la retraite.
Métiers pénibles et retraite
Ceux qui ont exercé des métiers particulièrement fatigants et pénibles ont la possibilité de prendre leur retraite plus tôt.
En effet, la pénibilité professionnelle a un impact certain sur votre retraite. Et donc sur la date de votre départ. Un métier pénible expose à des facteurs de risques que l’on appelle aussi « critères de pénibilité » dans le milieu professionnel.
Avec la réforme des retraites, les conditions d’éligibilité à un départ à la retraite anticipée pour travail pénible sont aujourd’hui simplifiées.
Pour valider des trimestres sans travailler plus longtemps, il existe plusieurs solutions. Les trimestres assimilés (gratuits) que les travailleurs obtiennent pour des motifs divers comme la naissance d’un enfant, une période de chômage ou un arrêt maladie, en font partie.
Mais certaines professions ouvrent aussi droit à un départ anticipé à la retraite. D’ailleurs, un Compte Professionnel de Prévention (C2P) permet d’accumuler des points échangeables contre des trimestres de retraite.
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Donc si vous êtes salarié du privé (régime général de la sécurité sociale) ou agricole (MSA), votre métier est reconnu pénible s’il vous expose à l’un des six facteurs de risques professionnels suivants. Ils sont relatifs au rythme de travail et/ou à un environnement physique agressif :
– le travail de nuit.
– travail en équipes successives alternantes.
– le travail répétitif caractérisé par l’exécution d’un même mouvement. À une fréquence élevée et sous cadence contrainte.
– le travail en milieu hyperbare (lieu où la pression est plus haute que la pression atmosphérique).
– l’exposition aux températures extrêmes.
– l’exposition aux bruits.
Chacun de ces facteurs, lorsqu’il dépasse un certain seuil d’intensité et de durée, permet alors de collecter des points retraite.
Le C2P définit donc les seuils et les durées annuelles minimums d’exposition pour chacun de ces 6 facteurs de risques professionnels.
Quels sont les métiers en question ?
Comme l’indique Le Journal du Net, parmi les métiers qui accordent des points C2P, on peut retrouver les chauffeurs routiers et les taxis s’ils travaillent de nuit.
Les agents de sécurité, aides-soignants et infirmiers salariés ont bien souvent droit à des points C2P pour deux motifs : le travail de nuit et le travail en équipes successives alternantes.
Certains ouvriers de production peuvent aussi partir plus tôt à la retraite en raison de gestes répétitifs ou du bruit.
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Les moniteurs de plongée et de ski sont aussi éligibles. Le premier pour travail en milieu hyperbare et le second pour travail à températures extrêmes.
Aussi, deux motifs principaux permettent l’obtention de points C2P pour la profession d’aide-soignant ou d’infirmier : le travail en équipe successive alternante et le travail de nuit.
Le départ anticipé à la retraite concerne bien-sur aussi les ouvriers du BTP. Équipes alternantes… Travail de nuit… Bruit relatif aux machines… Travail en milieu hyperbare pour le travail en souterrain par exemple… Ce sont autant de risques que ces ouvriers peuvent cumuler en un seul et même métier.
