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En France, plusieurs aides financières et dispositifs sont disponibles pour soutenir les salariés et encourager l’emploi en France. Mais cette année, de nombreux fonctionnaires en seront privés.
De nombreux coups de pouce pour les salariés
Parmi les aides accordées aux salariés depuis plusieurs années, on peut parler de la prime d’activité. Cette dernière reste essentielle pour les travailleurs à revenus modestes.
Pour toucher la prime d’activité en 2024, vous devez avant tout résider en France légalement, de manière stable et effective. Vous devez résider en France de manière permanente.
Que vous soyez étudiant salarié, stagiaire, apprenti, vous pouvez toucher la prime d’activité si vous êtes âgé de plus de 18 ans. La loi exige toutefois la condition suivante : vous devez percevoir un salaire mensuel d’au moins 78 % du Smic, soit aujourd’hui 1 082,87 €.
Pour percevoir la prime d’activité, vous devez exercer une activité professionnelle. Donc les demandeurs d’emplois ne peuvent pas percevoir de prime d’activité à moins d’être au chômage partiel.
Cela permet de compléter leurs revenus mensuels en fonction de leurs ressources globales et de leur situation familiale. Une autre aide concerne les Emplois Francs.
Ces dernières offrent une prime aux employeurs embauchant des résidents de Quartiers Prioritaires de la Ville (QPV). Cette aide peut atteindre 5 000 € par an pendant trois ans pour les CDI.
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De nombreuses aides sur l’année
Elle vise donc à faciliter l’inclusion professionnelle des populations issues de ces zones. Et pour encourager l’alternance, le gouvernement maintient ainsi également l’aide à l’embauche des apprentis et des personnes en contrat de professionnalisation.
Un soutien particulièrement utile dans les secteurs en demande de compétences spécifiques. Enfin, les salariés bénéficient aussi d’aides indirectes, comme la réduction des cotisations patronales, applicable pour les rémunérations inférieures à 1,6 fois le Smic.
Ce dispositif aide les employeurs à alléger les coûts liés aux charges sociales, favorisant ainsi la stabilité de l’emploi. Ces aides visent non seulement à soutenir les salariés dans leur pouvoir d’achat, et à stimuler l’inclusion professionnelle.
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C’est aussi le cas de la garantie individuelle du pouvoir d’achat (Gipa). Une indemnité, versée chaque année en octobre aux salariés fonctionnaires dont les salaires ont progressé moins vite que l’inflation, ne se verra pas versée en 2024.
Et ce, en raison des contraintes budgétaires, a annoncé le ministère de la Fonction publique à Franceinfo. Environ 200 000 fonctionnaires sont concernés par cette mesure, dont près de la moitié en catégorie A, incluant des cadres, enseignants et infirmiers.
Des salariés privés de cette aide précieuse
Traditionnellement versée en une seule fois, cette indemnité représente donc entre 1 500 et 2 200 euros. Et ce, selon le statut et l’ancienneté des bénéficiaires.
Une décision vivement critiquée par la CFDT. La Gipa, introduite en 2008 pour compenser les pertes de pouvoir d’achat, coûte chaque année entre plusieurs dizaines et plusieurs centaines de millions d’euros.
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Bien qu’elle ait été pensée comme une mesure temporaire, elle s’est ainsi vue prolongée au fil des ans. Ce qui souligne, selon la CFDT, son importance.
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Le syndicat qualifie cette suppression de « décision inadmissible ». En soulignant que le point d’indice des fonctionnaires a à peine augmenté ces dernières années.
La CFDT craint que cette prime ne se voie supprimée de manière définitive. Une option envisagée par le ministère, qui propose en contrepartie de faciliter l’accès des agents au logement social. La CFDT dénonce cette alternative comme « une réponse inadaptée ».
Cette décision intervient alors que les débats sur le budget 2025 sont en cours à l’Assemblée nationale. Avec pour objectif de trouver 20 milliards d’euros de recettes fiscales supplémentaires pour l’État.
