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Cela fait plusieurs années de suite que le chèque énergie est disponible en France. Cependant, pour en bénéficier, il y a un montant annuel à ne pas dépasser.
Le chèque énergie évolue en 2025
Le chèque énergie, destiné aux 20 % des ménages français les plus modestes, aide à payer les factures d’électricité ou de gaz. Mais aussi à financer des travaux de rénovation énergétique.
Distribué en fonction des ressources, son montant varie de 48 à 277 euros. En 2023, il a ainsi profité à environ 6 millions de foyers et est envoyé chaque année en avril.
Jusqu’à présent, le chèque énergie se voyait attribué automatiquement, sans démarche de la part des bénéficiaires. L’administration identifiait les ménages éligibles en se basant sur le revenu fiscal de référence et la taxe d’habitation.
Cependant, la suppression de la taxe d’habitation pour les résidences principales a remis en question cette distribution automatique. En outre, en 2024, d’importants dysfonctionnements ont été constatés.
Un million de personnes éligibles n’ont pas reçu leur chèque. Désormais, l’attribution tiendra ainsi toujours compte du revenu fiscal de référence, mais inclura aussi le numéro de point de livraison d’électricité (référence de logement chez EDF).
Mais aussi des paramètres fiscaux pour éviter les doublons. Selon l’article 60 du projet de loi de finances 2025, une partie des chèques se verra envoyée automatiquement.
Qui se doit d’effectuer les démarches ?
En revanche, certains ménages devront donc se signaler pour recevoir l’aide. Comme l’a précisé la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.
Les nouveaux bénéficiaires devront donc remplir un formulaire en ligne, fournir une facture d’énergie à leur nom. Mais aussi indiquer leur numéro fiscal.
Une plateforme dédiée se verra mise en place pour ces démarches. En revanche, les bénéficiaires actuels recevront donc automatiquement leur chèque, sous réserve de remplir les conditions de revenu.
Pour savoir si vous pouvez bénéficier du chèque énergie, un simulateur se voit disponible sur le site chequenergie.gouv.fr. Pour une personne seule, le revenu fiscal de référence doit être inférieur à 11 000 euros.
Chèque énergie: tout ce que vous pouvez payer avec cette aide de l’État
Le logement doit aussi se voir soumis à la taxe d’habitation, même si le foyer est exonéré. D’ailleurs, un guichet de réclamation se voit ouvert pour les foyers éligibles qui n’ont pas reçu leur chèque.
La date limite pour déposer une réclamation se voit fixée au 31 décembre 2024. Passé ce délai, l’aide pour l’année en cours ne pourra plus se voir réclamée.
Le montant à ne pas dépasser pour profiter du chèque énergie
Le nombre d’Unités de Consommation (UC) de votre foyer ne doit pas dépasser un certain seuil fixé par le gouvernement. Si vous avez déjà perçu ce chèque en 2023, aucune démarche supplémentaire n’est nécessaire.
Et ce, à condition bien sûr que vos revenus n’aient pas augmenté. En 2024, pour être éligible au chèque énergie, vos revenus doivent respecter des plafonds précis.
À voir Chèque énergie: qui pourra toucher cette aide avec les nouveaux critères ?
Pour un foyer comptant 1 UC, le revenu annuel maximum est de 11 000 euros. Pour 1,5 UC, il ne doit pas excéder 16 500 euros, et pour 1,8 UC, la limite est de 19 800 euros.
Enfin, les ménages avec 2,1 UC doivent avoir un revenu inférieur à 23 100 euros. Le chèque énergie, initialement destiné aux factures de chauffage, peut désormais couvrir un plus large éventail de dépenses.
Depuis début 2024, il peut aussi s’utiliser pour régler les charges d’électricité et de gaz du logement. Si le montant du chèque dépasse vos charges, le surplus pourra se voir conservé par votre bailleur pour de futures factures et en cas de déménagement, celui-ci pourrait vous demander de rembourser le solde non utilisé.