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La loi du février 2023 stipule qu’il est interdit de se promener dans une forêt privée sous peine d’écoper d’une amende. Alors que les bienfaits de la nature ne sont plus un secret pour personne, son accès pose aujourd’hui un problème. Attention à cette nouvelle loi !
Un plaisir désormais interdit et une amende qui se situe entre 150 et 750 euros en prime !
Les promenades en forêt sont une pure détente. Mais pas seulement ! De nombreuses études démontrent, en effet, les retentissements positifs d’une journée passée au vert.
Outre tous les effets positifs, on sait que l’air de la forêt est un baume pour les voies respiratoires. La raison est claire : plus on s’éloigne de la ville, plus l’air est pur. La charge de poussières fines est plus faible. Tandis que la quantité d’oxygène est plus importante.
Vous aimez profiter de l’automne pour vous promener en forêt ? On apprécie, en effet, en particulier cette saison pour la beauté des paysages forestiers… Faire craquer les feuilles mortes sous nos pieds… Cueillir des champignons et des châtaignes. Ce sont autant de raisons qui poussent les Français à prendre du bon temps pour aller déambuler dans les bois.
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Malheureusement, cette sortie que nombre d’enfants aiment particulièrement ne sera plus aussi facile à appliquer. En effet, se promener dans une forêt privée est désormais passible d’une amende de quatrième classe. Et, cette nouveauté date du 2 février 2023. Par conséquent, une petite promenade pourrait alors vous coûter très cher ! En effet, son montant se situe 150 et 750 euros.
Les promeneurs s’exposent désormais à une sanction
C’est donc la loi du 2 février 2023 qui a introduit cette nouvelle amende. « Dans le cas où le caractère privé du lieu est matérialisé physiquement… Pénétrer sans autorisation dans la propriété privée rurale ou forestière d’autrui, sauf les cas où la loi le permet, constitue une contravention de la 4ᵉ classe« , stipule l’un des articles de cette loi.
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En revanche, si le caractère privé de la propriété n’est pas indiqué, vous n’écoperez d’aucune contravention ni amende.
Mais malheureusement cette sanction pourrait bien interdire l’accès des promeneurs à de nombreuses forêts françaises.
Selon France 3, certains départements ne contiennent essentiellement que des forêts privées. C’est le cas en Bretagne, dans les Pays de la Loire et en Nouvelle-Aquitaine. Dans ces départements, en effet, plus de 90 % d’entre elles sont privées. En Normandie, dans le Centre-Val de Loire, en Auvergne-Rhône-Alpes et en Occitanie, 75 % à 90 % de la surface forestière est privée. En revanche, le Grand Est plus de la moitié des forêts ne le sont pas.
Vous l’aurez compris, les promenades deviennent plus difficiles en France depuis l’introduction de cette loi.
Dans le massif de la Chartreuse, l’affaire a suscité un tel émoi qu’une pétition a recueilli plus de 35. 000 signatures. En novembre 2023, une manifestation avait même rassemblé 1. 000 personnes… Des randonneurs, des habitants du territoire, des amoureux de la nature.
Les participants dénonçaient alors l’hypocrisie du propriétaire d’un maquis qui continue toutefois à autoriser sur son terrain des parties de chasse privée pour de riches clients étrangers.
Les forêts privées représentent 75 % du patrimoine forestier français
Le moins que l’on puisse dire est que l’impact de cette loi est conséquent. En effet, les forêts privées représentent 75 % du patrimoine forestier français, selon le Centre National de la Propriété Forestière (CNPF).
« Plusieurs propriétaires se sont saisis de cette loi pour interdire l’accès à des zones auparavant ouvertes à la circulation », a rapporté Lisa Belluco, députée écologiste, sur France Bleu.
La France Insoumise (LFI), de son côté vient de déposer une proposition de loi visant à abroger ces dispositions. « Nous souhaitons revenir à l’équilibre antérieur où la protection de la propriété privée ne s’opposait pas au droit fondamental d’accès à la nature », s’insurge LFI
Selon le groupe de gauche le texte dénonce une « privatisation punitive de l’espace naturel ». Et s’insurge contre le fait que « le paysage est un bien commun ».
Affaire à suivre !
