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Le système de retraite Agirc-Arrco repose sur un mécanisme de points : les cotisations versées tout au long de la carrière sont converties en points de retraite. D’ailleurs, le 1ᵉʳ novembre, une augmentation de taille a été opérée.
Tout savoir sur la retraite Agirc-Arrco
Le montant de la pension complémentaire de retraite dépend du nombre de points accumulés et de la valeur du point, qui se voit révisée chaque année. En 2024, la valeur du point Agirc-Arrco est de 1,4159 euro.
Par exemple, si vous avez accumulé 1 000 points, votre pension complémentaire s’élèvera à 1 415,90 euros bruts par an. Ce qui représente 117,99 euros bruts par mois.
Le nombre de points acquis se voit donc directement lié au salaire soumis à cotisations. Il n’existe donc toutefois pas de plafond pour le montant de la pension complémentaire.
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Cependant, les cotisations annuelles se voient soumises à des limites, fixées par l’Agirc-Arrco en fonction du plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS). En 2024, cette limite est de 370 944 euros bruts par an.
Avec un plafond d’une fois le PASS pour la tranche n°1 et de huit fois le PASS pour la tranche n°2. De plus, les salariés ayant élevé au moins trois enfants peuvent bénéficier de majorations sur leur pension complémentaire.
Introduit en 2019, le malus de l’Agirc-Arrco appliquait ainsi une réduction de 10 % sur la pension complémentaire pendant trois an. Et ce pour les personnes partant à la retraite dès l’obtention du taux plein.
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Des règles qui changent
Ce malus, ainsi que le bonus, avaient pour objectif d’inciter les travailleurs à prolonger leur activité au-delà de l’âge légal de départ à la retraite. Cependant, avec la réforme des retraites de 2023, cela repousse l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans.
Ce système a donc fait l’objet d’une suppression. Le malus a fait l’objet d’une abolition dès le 1ᵉʳ décembre 2023 pour les nouveaux retraités. Et se verra totalement supprimé pour les retraités avant décembre 2023, et ce, depuis avril 2024.
Cette suppression permet à près de 700 000 seniors de bénéficier d’une pension complémentaire sans pénalité. Elle entraîne une augmentation immédiate des pensions pour ceux concernés.
Cependant, une bonne nouvelle est arrivée depuis le 1ᵉʳ novembre dernier. L’Agirc-Arrco, le régime de retraite complémentaire des salariés du secteur privé, applique une hausse de 1,6 % sur les pensions.
Cette revalorisation, annoncée le 15 octobre dernier, concerne 13,5 millions de retraités. Elle se veut donc effective dès les paiements de novembre.
Toutefois, en raison du jour férié du 1ᵉʳ novembre et du week-end suivant, les pensionnés ont perçu leur nouvelle pension le lundi 4 novembre. Avec un léger retard par rapport aux dates habituelles.
Une revalorisation plus faible de l’Agirc-Arcco ?
Cependant, l’ajustement reste modeste par rapport à l’inflation, estimée à 1,8 % pour 2024 par l’Insee. Alors que les syndicats et les retraités s’attendaient à une hausse plus conséquente.
Bien que l’inflation initiale ait été estimée à 2,2 % en début d’année, cette prévision a fait l’objet d’une révision à la baisse. La revalorisation a donc été décidée après des discussions entre les partenaires sociaux et l’Agirc-Arrco.
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Ces derniers ont donc cherché à ajuster les montants en fonction des ressources financières du régime. En comparaison avec les augmentations précédentes — 4,9 % en 2023 et 5,2 % en 2022 —, cette hausse se veut effectivement plus faible.
Cette revalorisation s’applique donc à tous les retraités du secteur privé affiliés à l’Agirc-Arrco. Qu’ils aient une carrière complète ou non. Les retraités peuvent vérifier leur éligibilité en se connectant à leur espace personnel Agirc-Arrco mon compte pour consulter leur relevé de pension.
Et ainsi visualiser le montant mis à jour. Les retraités récemment partis ou ceux percevant de petites pensions bénéficieront donc aussi de cette augmentation, visible dans leurs prochains versements.
Cette revalorisation arrive à un moment où les retraités en ont particulièrement besoin. En effet, le gouvernement a annoncé un report de six mois. Pour l’augmentation des retraites dans le cadre du budget 2025.
Prévue initialement pour janvier 2025, la revalorisation se verra finalement appliquée en juillet 2025. Et ce, afin de réduire les dépenses de l’État de 3 à 4 milliards d’euros.