Voir le sommaire Ne plus voir le sommaire
Depuis 2023, les retraites en France ont connu plusieurs revalorisations dans un contexte marqué par l’inflation et des réformes majeures. Malgré des augmentations de retraite, deux mauvaises nouvelles sont à prévoir en 2025.
Augmentation des retraites : des millions de Français concernés
Ces augmentations des retraites visent à préserver le pouvoir d’achat des retraités, particulièrement vulnérables face à la hausse des prix. En janvier 2023, une première revalorisation de 0,8 % des pensions de retraite a été appliquée.
Conformément à l’indexation annuelle sur l’évolution des prix. Cette hausse s’ajoutait à une augmentation exceptionnelle de 4 % en juillet 2022, décidée en réponse à l’inflation galopante.
Les pensions de base, versées par l’Assurance retraite, ont ainsi bénéficié de cette revalorisation automatique. Ce qui a donc impacté des millions de retraités.
Tout savoir pour toucher cette aide de la CAF jusqu’à 1500 euros par mois pour les retraités
En parallèle, la réforme des retraites, adoptée en 2023, a donc introduit des changements structurels. En effet, l’âge légal de départ à la retraite a progressivement fait l’objet d’un report à 64 ans.
Avec une durée de cotisation augmentée pour percevoir une pension à taux plein. Toutefois, des mesures spécifiques ont été intégrées pour protéger les petites pensions.
À partir du 1ᵉʳ septembre 2023, les retraités ayant eu une carrière complète au SMIC ont vu leur pension minimale portée à 85 % du SMIC net. Soit environ 1 200 euros bruts mensuels.
Des dispositifs d’aides pour les retraités
D’autres dispositifs ont également été mis en place pour les pensions complémentaires. Notamment celles de l’Agirc-Arrco, qui concernent les salariés du privé.
En novembre 2023, les retraites complémentaires ont été augmentées de 4,9 %. Une décision prise pour compenser l’inflation et aligner ces prestations sur les réalités économiques.
Malgré ces mesures, certains retraités jugent donc les augmentations insuffisantes face à la hausse des prix de l’énergie, des loyers et de l’alimentation. Les associations de retraités plaident pour des ajustements plus fréquents.
Et une meilleure prise en compte des écarts entre les pensions et le coût de la vie. En 2024, le débat sur la justice sociale des retraites reste central. Le gouvernement, sous pression, pourrait se voir amené à revoir encore ces dispositifs pour répondre à leurs attentes.
D’ailleurs, en cette fin d’année, une bonne nouvelle est tombée. Les retraités recevront une augmentation des pensions de base dès janvier 2025, une décision qui vient atténuer les craintes suscitées par le gel initial envisagé par le gouvernement.
Cependant, cette revalorisation, bien que bienvenue, se veut loin de satisfaire tout le monde. Notamment en raison de son ampleur limitée et des restrictions qui l’accompagnent.
Augmentation des retraites : qu’en est-il vraiment ?
Après avoir envisagé un gel complet des pensions jusqu’en juillet 2025, le gouvernement a opté pour une revalorisation de 0,8 % dès janvier. Cette décision, qui se veut un compromis, intervient dans un contexte de forte inflation.
Ce qui rend ainsi la mesure insuffisante pour nombre de retraités qui espéraient une aide plus significative. En parallèle, une revalorisation supplémentaire se dit prévue pour juillet 2025.
À voir Cette augmentation des retraites prévue en janvier, les démarches pour la toucher
Mais elle ne bénéficiera qu’aux retraités percevant un revenu brut mensuel inférieur à 1 524 €, ce qui exclut ainsi une partie importante des assurés. Les pensions se voient ainsi ajustées en fonction de la moyenne de l’inflation observée sur une période donnée.
Selon cette méthode, les retraités auraient pu espérer une augmentation d’environ 2,2 %. Même une hausse de 1,1 %, correspondant à la moitié de l’inflation, semblait envisageable.
Cependant, le gouvernement a choisi de limiter la revalorisation à 0,8 %, invoquant des contraintes budgétaires. Et des projections optimistes d’une baisse de l’inflation en 2025.
Cette décision permettra donc de contenir l’impact financier à 500 millions d’euros, mais au détriment du pouvoir d’achat des retraités. Claude Wagner, représentant de la CFDT Retraités, exprime la déception générale face à cette hausse qu’il juge insuffisante.
Cette situation alimente un sentiment de frustration parmi les bénéficiaires. Ils s’attendaient à un soutien plus significatif face à l’inflation.