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Selon les chiffres du dernier rapport de l’Observatoire crédit logement / CSA, d’octobre 2024, les taux moyens de crédit immobilier atteignaient un niveau de 3,46 % sur le marché concurrentiel (hors assurance et frais de sûreté). Depuis cette annonce, les banques continuent de diminuer le taux de leurs crédits immobiliers en décembre, indiquent les colonnes de Capital. La menace d’une censure du gouvernement par le Parlement changera-t-elle la donne ?
Des baisses de taux de crédit immobilier pour toutes les durées
Il y a près d’un an, les taux des crédits immobiliers ont entamé leur baisse. Et, si l’on en croit les banques cette baisse devrait se poursuivre.
Selon les tableaux de taux que le courtier Vousfinancer a reçus, et que Capital a relayés, les intérêts sont à nouveau en baisse de 0,05 point en moyenne en décembre 2024, par rapport à novembre (3,46 %). « L’embellie profite aux meilleurs profils. Et, dans une moindre mesure, aux primo-accédants », explique Sandrine Allonier, porte-parole du courtier que nos confrères ont relayée.
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Plusieurs banques régionales ont, en effet, pris la décision de prolonger, voire de renforcer les taux bonifiés de crédit immobilier qu’elles accordent aux nouveaux propriétaires.
Ainsi, les crédits sur 15 ans coutent un taux moyen de 3,15 %. Pour ceux s’étalant sur 20 ans, le taux grimpe à 3,35 %. Enfin, les prêts sur 25 ans coutent aux emprunteurs 3,55 %.
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« Selon les établissements, les taux sont soit stables, soit en baisse. Il n’y pas de panique à ce stade », justifie Maël Bernier, porte-parole du courtier Meilleurtaux.
Qu’en est-il d’un éventuel retentissement à cause du contexte politique ?
L’éventuelle censure du gouvernement du premier ministre Michel Barnier par le Parlement, entrainera-t-elle une envolée du taux d’emprunt de l’Etat Français (les OAT, pour Obligation assimilable au Trésor) ? A noter que c’est sur ce taux que les banques se basent pour fixer leurs grilles de taux.
Selon la porte-parole du courtier Vousfinancer, « Au regard des barèmes reçus, rien ne montre que les banques sont inquiètes de quoi que ce soit. Elles ont appris à s’affranchir d’une hausse soudaine des OAT et à absorber le choc. Ce qui prime, ce sont les taux de la Banque centrale européenne », qui devraient à nouveau baisser en décembre.
La crainte vient, en effet, d’une possible hausse du taux auquel la France emprunte à 10 ans (OAT. 10 ans), et qui influe sur les taux de crédit immobilier. Mais pas de panique ! En effet, pour mémoire, Vousfinancer rappelle que l’annonce de la dissolution en juin et les élections qui avaient suivi n’avaient finalement eu aucun impact sur les taux des crédits immobiliers.
Tout d’abord, selon la porte-parole du courtier, les banques se basent de moins en moins sur cet indicateur. « Elles se sont affranchi des taux d’emprunt d’État ces dernières années, c’était surtout un référentiel il y a 10 ans », assure-t-elle.
Crédit immobilier : la mesure de prudence
Pour faire preuve de prudence, le président de l’Institut du management des services immobiliers, Henry Buzy-Cazaux,
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– « recommande aux ménages qui ont un projet » de ne « pas tarder et d’emprunter dans les meilleurs délais ».
En effet, les courtiers prévoient que le cycle de baisse des taux d’intérêt de crédit immobilier arrive à son terme. Ils anticipent d’ailleurs un plancher de taux moyen « d’environ 3 % d’ici au premier trimestre 2025. Laissant donc la place à seulement 0,2 point de baisse en moyenne d’ici là ».
