Ces nouveaux radars vont pénaliser tous les automobilistes qui ne conduisent pas de voiture électrique

Les autorités s’apprêteraient à déployer les radars anti-bruits dès 2025. Une menace pour les automobilistes ?

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Ces dernières années, de nombreux pays européens, la France au premier rang, ont lancé des expérimentations pour tester l’efficacité de dispositifs capables de mesurer et de sanctionner automatiquement les automobilistes des véhicules les plus bruyants. Dès 2025, les nouveaux radars anti-bruit « Hydre » feront officiellement leur entrée en France.

Des automobilistes inquiets

Tout comme la pollution de l’air, la pollution sonore dans de nombreuses villes devient aussi un problème pour lequel les autorités cherchent une solution. Il existe des appareils capables de mesurer les décibels et de sanctionner ceux qui dépassent les niveaux maximaux autorisés. Pour l’instant, les radars anti-bruit sont encore peu répandus. Mais, de l’Europe aux États-Unis, leur nombre augmente progressivement.

En effet, comme l’indiquent les colonnes du Figaro, un nouveau dispositif de contrôle et de sécurité entrera en vigueur. en 2025. Le radar « Hydre » suscite déjà l’inquiétude des automobilistes et les motards.

Contrairement aux autres radar, il ne sanctionnera donc pas seulement les excès de vitesse mais aussi les excès sonores. C’est Bruitparif, l’organisme en charge de lutter contre les nuisances relatives au bruit qui a développé ce radar.

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Ce radar est composé de 8 micros et de deux caméras capables d’identifier le bon véhicule et de lire les plaques d’immatriculation. Il a pour seul objectif de sanctionner les dépassements sonores que génèrent les véhicules dans un rayon de 15 mètres.

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Un véhicule qui émet plus de 85 décibels déclenchera alors le flash de ce radar. « Rassurez-vous ! Dans le cas où votre voiture n’a pas été modifiée, elle ne dépassera, normalement, jamais ce seuil conforme aux normes européennes », nous rassure Le Figaro.

Pots d’échappement trafiqués

Hydre devrait viser en priorité les automobiles dotées de pots d’échappement trafiqués. Attention, il est capable de contrôler également les motos !

Une phase d’expérimentation a eu lieu dans sept villes françaises depuis 2022 : Paris. Rueil-Malmaison. Villeneuve-le-Roi. Toulouse. Bron. Nice et Saint-Lambert. Ainsi, lors de ces tests, entre 10 et 44 véhicules par jour ont déclenché le flash du radar.

Mais pas les automobilistes de voitures électriques ! En effet, ces derniers voient dans ces nouveaux radars une validation gratifiante de leur choix de mobilité silencieuse.

En effet, une voiture électrique en circulation produit en moyenne entre 50 et 60 décibels. Soit, bien en-dessous du seuil des 85 décibels. Cette performance s’explique par l’absence de moteur thermique et de tuyau d’échappement.

Le bruit que provoque une voiture électrique survient seulement du roulement des pneus et de l’AVAS, le système d’alerte instauré pour alerter les piétons de la présence d’une voiture électrique à basse vitesse.

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Quelles sont les amendes dont les automobilistes écoperont ?

En cas d’excès de bruit, vous ferez l’objet d’une pénalité. Vous recevrez donc une amende forfaitaire de 135 euros (minoration à 90 euros). Selon l’article R. 318-3 du Code de la route, cette infraction est une contravention de 4ᵉ classe.

D’autres grandes villes européennes comme Berlin, Genève, Bruxelles et Barcelone ont pu aussi tester ce radar.


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