Très bonne nouvelle pour la pension de réversion et cela concerne des millions de Français

Les réformes envisagées, en 2026, sur la pension de réversion pourrait avantager les bénéficiaires de ce dispositif. Le point.

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Le décès de leur conjoint constitue l’une des épreuves les plus difficiles auxquelles les seniors se voient confrontés au cours de leur vie. Cet événement tragique a de lourdes conséquences émotionnelles, mais impacte aussi beaucoup sur le stabilité financière du foyer. En effet, lorsque l’un des partenaires décède, le conjoint survivant peut se retrouver en difficulté face aux dépenses du ménage. Raison pour laquelle l’Etat a mis en place la pension de réversion.

Ce dispositif permet au conjoint de toucher une partie de la pension de retraite de son défunt partenaire. En 2026, de grands changements risquent de s’appliquer sur la pension de réversion. Les axes principaux des réformes envisagées.

Le COR propose d’uniformiser le taux de la pension de réversion pour tous les régimes

La pension de réversion désigne un mécanisme que les régimes de retraite mettent en place pour soutenir les personnes veuves. Lorsque leur partenaire décède, le conjoint survivant peut toucher une partie de leur pension de retraite. Ce dispositif permet aux bénéficiaires de subsister, malgré la perte de ressources engendrée par le décès de leur mari ou de leur femme.

Pour toucher la pension de réversion, il faut remplir certains conditions d’éligibilité. Premièrement, ce soutien financier se destine exclusivement aux personnes qui étaient mariées avec l’assuré. Cela signifie qu’elle ne concerne pas les unions libres et les individus pacsés.

La pension de réversion supprimée si vous dépassez cette nouvelle limite

Pour le régime général et l’Agirc-Arrco, il faut avoir au moins 55 ans pour bénéficier de la pension de réversion. Enfin, les organismes qui gèrent le versement de la pension de réversion prennent en compte les ressources des demandeurs.

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En 2023, le COR a été missionné pour étudier les mesures pour la réforme de la pension de réversion en 2026. L’organisme évoque comme principal objectif d’harmoniser les taux de réversion pour tous les régimes. En effet, les différences entre ces taux engendrent une grande disparité auprès des bénéficiaires.

Le régime général verse 54 % de la pension de l’assuré au conjoint survivant tandis que l’Agirc-Arrco attribue 60 %. En 2026, ce taux devrait alors s’uniformiser à 50, 55 ou 60 % pour tous les régimes.

Les autres mesures qui pourraient se mettre en place en 2026

En plus de l’harmonisation du taux de réversion pour l’ensemble des régimes, le COR s’est également penché sur les conditions d’âge. Contrairement aux régimes généraux et à la complémentaire Agirc-Arrco, les veufs des fonctionnaires ne sont pas soumis à un âge minimal pour toucher la pension de réversion.

Le conseil juge cette différence inéquitable et propose de corriger cela. En 2026, la condition d’âge minimal pourrait donc se retrouvé supprimée ou fixée à 55 ans pour tout le monde. Cette mesure limiterait la discrimination des potentiels bénéficiaires plus jeunes, mais pour qui la pension de réversion se révèle tout aussi essentielle.

De la même manière, le COR remet en cause la condition de non-remariage. Pour les fonctionnaires, le versement de la pension de réversion se voit suspendu si le bénéficiaire se remarie.

En revanche, les autres régimes n’imposent pas cette condition qui crée des inégalités. Jusque-là, le conseil n’a pas encore livré d’informations sur ce sujet, mais des changements pourraient s’appliquer, en 2026.

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Le COR propose aussi de modifier le mode de calcul de la pension de réversion afin que le conjoint survivant puisse continuer à mener une vie décente. Parmi les solutions envisagées, il y a la prise en compte de l’écart entre les 2/3 de la pension du défunt et 1/3 de celle du survivant.

Ainsi, le bénéficiaire de la pension de réversion pourra toucher des revenus proches de celui du couple avant le décès.

Enfin, une double proratisation de la pension de réversion pourrait entrer en vigueur. Pour déterminer les droits des bénéficiaires, les régimes de retraite prendraient en considération la durée de cotisation de l’assuré. Mais aussi la durée du mariage afin d’évaluer les périodes de solidarité au sein du couple.


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