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Chaque jour, des milliers d’automobilistes prennent la route. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que parmi eux, se trouvent des fraudeurs. C’est en tout cas ce qu’a révélé un récent rapport très inquiétant à propos du permis de conduire.
Des informations alarmantes
Un rapport récent du Syndicat national Force Ouvrière des inspecteurs, cadres et administratifs du permis de conduire et de la sécurité routière a fait une révélation qui n’a pas manqué de secouer les automobilistes.
Nombreux sont ceux qui sont tombés de haut en apprenant cette nouvelle. D’après le Syndicat, 40 % des codes de la route nécessaires pour passer le permis de conduire feraient l’objet d’une falsification. Une nouvelle alarmante donc.
Permis de conduire: des délais hallucinants pour passer l’examen ça devient vraiment n’importe quoi
Et pour cause, cette révélation montre que plusieurs failles du système ont vu le jour. Mais ce n’est pas tout. Le danger sur la route reste donc encore plus conséquent désormais. Pour rappel, les centres d’examen du Code de la route sont gérés par des entreprises privées agréées.
Avant le 13 juin 2016, le gouvernement avait la main sur ces centres d’examen. Mais depuis cette date, ce n’est plus le cas. Cette mesure avait vu le jour pour désengorger le service public. Elle devait également offrir plus de flexibilité.
Mais il semblerait que des pratiques très douteuses aient fait leur apparition depuis ce changement, rapporte AutoPlus. Et pour cause, certains responsables de centres d’examen auraient validé les épreuves de candidats qui n’avaient pas les compétences pour l’obtenir.
La fraude au code et permis de conduire
Le but ? Maximiser leur profit. En échange d’une somme d’argent, certains candidats ont pu contourner leur processus d’apprentissage. Pourtant, ce dernier reste indispensable avant de passer son permis de conduire.
Les méthodes de fraude, quant à elle, peuvent aussi varier. Dans certains cas, des individus soufflent les réponses directement aux candidats lors de l’épreuve. Dans d’autres, une personne passe l’examen à la place du véritable candidat.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les réseaux sociaux ont un grand rôle à jouer dans ce système. Et pour cause, plusieurs annonces qui proposent d’obtenir le code pour son permis de conduire ont vu le jour. Mais c’est également le cas pour le permis lui-même.
Ces pratiques réduisent le coût et le temps d’obtention du permis de conduire. En revanche, c’est une fraude qui entraîne de terribles conséquences. Cela signifie que certains conducteurs prennent la route alors qu’ils ne maîtrisent absolument pas les règles de base.
Un vrai danger donc pour leur propre sécurité, mais aussi pour celle des autres usagers de la route. Face à ces révélations, le gouvernement a décidé de réagir. Depuis le début de l’année, 70 centres d’examen ont fait l’objet d’une fermeture avec 6 000 épreuves annulées.
De lourdes sanctions
Des chiffres qui montrent d’ailleurs que ce système de fraude au permis de conduire a vu le jour. Pour détecter les fraudes, plusieurs méthodes sont mises en œuvre. Les inspecteurs effectuent des contrôles sur place ou analysent les statistiques des centres suspects à distance.
Les conséquences pour les fraudeurs sont lourdes. Lorsque l’obtention illégale d’un permis de conduire ou d’une attestation est prouvée, les sanctions ne sont pas négociables. L’individu perd son permis ou son code de la route.
Le procureur de la République reçoit alors le dossier. La personne concernée risque jusqu’à trois ans de prison, une amende de 45 000 euros et une interdiction de repasser l’examen pendant cinq ans.
Les centres d’examen risquent aussi gros. Ils peuvent fermer temporairement ou définitivement. Les responsables risquent jusqu’à 5 ans de prison et une amende de 375 000 euros. En cas de fraude en bande organisée, les peines peuvent atteindre 10 ans d’emprisonnement et 1 million d’euros d’amende.