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C’est une décision prise il y a quelques semaines qui va encore avoir des conséquences sur le budget des Français. Ces derniers vont devoir payer une nouvelle taxe dès 2025. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle ne ravit pas Michel-Édouard Leclerc.
Michel-Édouard Leclerc très en colère
Le 21 novembre dernier, les sénateurs ont pris une très grande décision. Ils ont voté un renforcement de la taxe sur les boissons sucrées. Une terrible nouvelle donc pour tous les consommateurs concernés par cette fameuse hausse.
Et pour cause, c’est une nouvelle taxe qui vient s’ajouter à la hausse des prix qui touchent déjà tous les Français. Il y a d’ailleurs un grand patron qui n’a pas du tout validé cette décision imposée par le gouvernement.
Il s’agit de Michel-Édouard Leclerc. Invité sur le plateau du Grand Jury RTL-M6-Le Figaro-Public Sénat, il a pris la parole sur le sujet. Il n’a pas hésité à dénoncer cette fameuse décision prise. Le principal intéressé s’est alors insurgé.
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« C’est l’État qui est obèse, on sait très bien que ça ne va pas servir une politique de santé, c’est pour boucher les trous ! », s’est insurgé le grand patron des supermarchés à propos de cette taxe sur les boissons sucrées.
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Une chose est sûre, ce choix pris par l’État est un simple moyen de combler le déficit budgétaire public. Avant d’assurer qu’il ne s’agissait pas vraiment d’une intention de lutter contre l’obésité. Il a expliqué que cette nouvelle taxe ne venait pas d’une réponse à la problématique de santé publique.
« Il y a une dérive des comptes publics »
Selon Michel-Édouard Leclerc, l’objectif du gouvernement est simplement de remplir les caisses de l’État. En revanche, il a tout de même reconnu que la situation financière de la France restait très délicate. Il a assuré en avoir conscience.
« Oui, il y a une dérive des comptes publics », a souligné le principal intéressé. Mais selon lui, ce n’est pas une raison pour opter pour des solutions qui ne font pas l’unanimité auprès des consommateurs.
Il a alors appelé à une remise à plat complète des finances de l’État. Et ce, avec un objectif de transparence. « Il faut qu’on nous explique qui est responsable de quoi et ce qu’on peut faire dans les deux, trois ou cinq ans », a souligné le patron de l’enseigne Leclerc.
Le dirigeant du groupe souhaite une gestion rigoureuse et à long terme des finances publiques. Et ce, au lieu de se focaliser sur des mesures qui, selon lui, n’ont que peu d’impact sur le fond du problème.
« Ces taxes vont au budget de l’État »
L’un des points sur lesquels Michel-Édouard Leclerc insiste particulièrement est la question de l’affectation des recettes fiscales issues de la taxe sur les sodas. « Je suis pour lutter contre l’obésité. Y compris mettre la main à ma poche », a-t-il déclaré.
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Il a alors évoqué son engagement pour la santé publique. En revanche, il ne valide pas l’utilisation de cette nouvelle taxe qui va toucher les Français. « Mais ces taxes vont au budget de l’État, elles ne sont pas affectées. Donc tout ça, c’est du baratin ! », a-t-il balancé.
D’après lui, c’est une mesure qui va encore alourdir le problème des Français concernant leur pouvoir d’achat. Avant de préciser que cette taxe ne va pas pour autant servir pour la santé publique. Ou encore contre la lutte contre l’obésité.
Michel-Édouard Leclerc a affirmé qu’elle allait servir pour combler les déficits. Avant d’ajouter : « La réalité, c’est que ce sont des taxes punitives que les Français subissent, alors même qu’on ne définit pas un projet ».