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Optimiser la mobilité urbaine, grâce à une plus grande connectivité et à l’intégration des services offerts, est un projet en constante évolution en France. La dernière amélioration, en ce sens, concerne les nouveaux modes de paiement du stationnement. D’ailleurs, face au succès des applications de paiement du stationnement, le nombre d’horodateurs à dans des grandes villes comme Paris se réduit de manière considérable. De quoi agacer certains automobilistes.
Des automobilistes pour le moins agacés par cette diminution significative
Alors qu’on les trouvait autrefois à chaque coin de rue, aujourd’hui, les horodateurs disparaissent des villes.
En effet, à dans la capitale française, il n’en reste plus que 3. 700, soit trois fois moins qu’il y a 15 ans. Une suppression compliquée à gérer pour certains automobilistes Parisiens, comme l’indique Émile Guetta à Franceinfo. « Moi, je suis une personne âgée. Et je suis obligé de faire plus de mètres pour aller trouver un parcmètre », explique ce retraité, qui habite Paris depuis 50 ans.
La technique surprenante de ces automobilistes pour stationner sans payer
« Je n’en trouve qu’un seul sur au moins un kilomètre à peu près. Je suis garé à l’autre bout de la rue. En plus, je suis reconnu travailleur handicapé donc je suis obligé de mettre ma plaque. Je suis en train de galérer, je me fais chier plutôt qu’autre chose », a estimé un autre automobiliste parisien au micro de CNEWS.
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Par ailleurs, les élus de la droite parisienne craignent ainsi que les horodateurs ne disparaissent complètement. C’est ce que confirme Farida Kerboua, élue LR du XIXe et membre du groupe d’opposition de Francis Szpiner. « Aujourd’hui, la dynamique de la Ville, c’est de tous les supprimer. Nous, nous disons : ‘Attention, la suppression n’est pas la solution’ « , a-t-elle expliqué dans les colonnes du Parisien.
C’est, en effet, dans le centre de Paris que la disparition des horodateurs est importante. À titre d’exemple, dans le Iᵉʳ arrondissement, leur nombre a baissé de 66,7 % (29 en 2024 contre 87 en 2019). Le 2ᵉ arrondissement, compte seulement 14 horodateurs alors que le seul 16ᵉ arrondissement en compte 515.
7 conducteurs sur 10 paient leur stationnement via leur smartphone
A noter que depuis quelques années, le paiement au moyen d’un smartphone a littéralement explosé. Aujourd’hui, 7 automobilistes sur 10 règlent leur stationnement à distance, grâce à des applications. Bien loin des premiers horodateurs qui ont vu le jour dans les années 1970. Il s’agissait alors de parcmètres uniquement à pièces.
« Aujourd’hui, 7 automobilistes sur 10 paient leur stationnement via leur smartphone », assure, en effet, l’élue LR du XIXe. Selon elle, il ne faut « pas perdre de vue les trois automobilistes sur dix restants, qui doivent pouvoir payer leur stationnement dans de bonnes conditions.
Le groupe LR émet le souhait que la mairie de paris puisse « garantir l’égalité de tous les usagers devant le paiement du stationnement à Paris. Sans obligation implicite de posséder un smartphone ».
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De son côté, la mairie de Paris assure que, certes, les horodateurs diminuent, mais qu’ils ne disparaîtront pas pour autant.
Crédit photo © DivertissonsNous
