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La réforme du RSA a suscité des interrogations, notamment de la part des partenaires sociaux comme la CFTC, qui se questionnait sur les modalités des 15 heures d’activité exigées des bénéficiaires. Alors, quels sont les changements à connaître en 2025 ?
Le RSA a changé de formule
Depuis le lancement de cette expérimentation dans 47 départements, les premiers résultats au sujet du RSA semblent encourageants. Frédéric Belouze, nouveau responsable CFTC sur l’emploi et le chômage, a salué ces avancées.
Tout en rappelant les réserves initiales de son syndicat. « La CFTC n’était pas opposée à tester les 15 heures d’activité, mais il était essentiel que cela ne devienne pas du travail gratuit pour les entreprises, mais plutôt un levier d’accompagnement vers l’emploi. »
Jusqu’ici, cette exigence semble respectée. En effet, l’expérimentation se concentre sur des activités d’accompagnement comme la formation, des ateliers pratiques, ou des visites de salons professionnels. Une mise en œuvre adaptable.
La présidente de la CFTC emploi, Sylvie Amblot, a insisté sur la flexibilité des 15 heures. Elles ne doivent pas être interprétées de manière rigide.
« Elles doivent s’adapter aux besoins individuels et locaux », a-t-elle déclaré. Par exemple, répondre à une offre d’emploi pertinente peut être comptabilisé comme 3 heures, rendant le dispositif modulable en fonction des parcours des bénéficiaires.
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Selon France Travail, parmi les 28 000 allocataires engagés dans cette expérimentation, 42 % ont retrouvé un emploi entre le printemps 2023 et avril 2024. Ces chiffres s’accompagnent d’un renforcement des moyens humains et financiers.
Une réforme qui porte ses fruits
Des recrutements en CDD et des budgets supplémentaires ont permis un suivi individualisé. La réforme du RSA se verra généralisée à partir du 1ᵉʳ janvier 2025.
Mais des questions demeurent sur son financement. Sylvie Amblot alerte sur la réduction possible du budget de France Travail, ce qui pourrait compromettre le recrutement de CDD nécessaires pour accompagner cette transition.
Malgré ces avancées, des disparités subsistent. Les conseillers pour les allocataires du RSA disposent de portefeuilles allégés par rapport à ceux gérant d’autres demandeurs d’emploi, souvent en charge de 200 à 400 personnes.
De plus, le montant du RSA, souvent inférieur au montant forfaitaire annoncé, se voit réduit par le forfait logement. Il laisse ainsi peu de bénéficiaires percevoir le maximum.
En somme, la réforme du RSA apporte des résultats prometteurs, mais son équilibre financier. Et son impact sur les inégalités restent des défis majeurs pour l’avenir.
Les changements au RSA en 2025
partir du 1ᵉʳ janvier 2025, les modalités du Revenu de Solidarité Active (RSA) évoluent avec une inscription automatique à France Travail dès la demande d’allocation. Dès votre demande, on vous invitera à remplir un questionnaire en ligne.
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Ce formulaire permettra de transmettre des informations sur votre situation. Afin de vous orienter vers l’organisme référent le plus adapté pour vous accompagner.
Cette démarche pourra être complétée par un entretien avec les services du conseil départemental ou un organisme mandaté par celui-ci. Par la suite, vous réaliserez un bilan de votre situation et signerez un contrat d’engagement avec l’organisme référent.
Si vous bénéficiez déjà d’un accompagnement par un organisme référent, vous conserverez votre conseiller. Si ce n’est pas le cas, vous vous verrez orienté vers un nouvel organisme chargé de votre suivi.
Pour les bénéficiaires du RSA ayant un emploi, vous pourrez également vous voir inscrit automatiquement à France Travail. Avec pour objectif de vous aider à obtenir un emploi durable ou à développer votre activité professionnelle.
Notamment en tant que travailleur indépendant. Un organisme référent pourra vous accompagner dans votre évolution professionnelle.
L’année 2025 marque l’entrée en vigueur de nouvelles responsabilités pour les allocataires du RSA. Vous devrez participer à des actions visant à améliorer votre insertion sociale ou professionnelle, conformément aux termes de votre contrat d’engagement.
Si vous disposez déjà d’un contrat d’engagement réciproque ou d’un projet personnalisé d’accès à l’emploi (PPAE), cet accompagnement se poursuivra. Selon les modalités prévues jusqu’à la signature de votre nouveau contrat d’engagement.
