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L’AdBlue représente un composant fondamental des véhicules diesel modernes. Il joue un rôle crucial dans la réduction des émissions nocives et le respect des réglementations environnementales. Le 1ᵉʳ janvier 2025 marquera un tournant décisif pour les automobilistes français. Et en particulier pour les propriétaires de véhicules diesel. Une nouvelle réglementation entrera, en effet, en vigueur pour eux.
AdBlue : des changements pour les automobilistes, de quoi s’agit-il exactement ?
L’AdBlue est un additif chimique. Il vise à optimiser les performances des moteurs diesel. Et surtout des moteurs diesel à haut rendement et basse consommation. Les automobilistes l’utilisent dans les voitures équipées d’un catalyseur SCR (Selective Catalytic Reduction). Une technologie obligatoire sur les véhicules diesel, comme l’exige la réglementation européenne.
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Cet additif diesel se compose d’eau déminéralisée et d’urée. Et ce, avec un pourcentage d’urée d’environ 31,8 à 33,3 % selon le produit. Grâce à des procédés chimiques, l’additif est capable de transformer les oxydes d’azote (NOx) , polluants dangereux qu’émettent les véhicules diesel, en eau et en azote sous forme d’éléments gazeux simples.
L’additif AdBlue pour diesel est un produit sûr. En effet, il n’est pas inflammable et n’est pas toxique. De même, il est inodore et n’a pas de couleur spécifique. Les automobilistes doivent ajouter ce produit dans un réservoir spécial dans les véhicules diesel. Et ce, pour limiter les niveaux d’émissions et respecter les paramètres de la norme environnementale pour les voitures diesel.
L’Adblue est donc un composant qui joue un rôle crucial dans la réduction de la pollution de l’air :
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– biodégradable : se décompose naturellement dans l’environnement.
– non toxique : ne représente pas de danger pour la santé humaine ou animale.
– facile à nettoyer : en cas de déversement accidentel, il est possible de le retirer facilement avec de l’eau.
Son impact positif va au-delà de la réduction directe des émissions. En effet, il permet aux moteurs diesel de fonctionner plus proprement. L’AdBlue contribue donc à prolonger la durée de vie utile des véhicules en réduisant la nécessité de les remplacer fréquemment.
Des obligations plus strictes pour les véhicules diesel
Dans des conditions normales, il n’est pas possible de désactiver le témoin AdBlue. En effet, l’absence d’additif peut conduire à l’arrêt du véhicule. Ce mécanisme empêche la voiture de continuer à circuler sans AdBlue. Et ce, pour garantir qu’elle soit toujours conforme aux normes européennes anti-pollution en limitant les émissions d’oxydes d’azote.
Cependant, dans le passé, des fraudes du système AdBlue ont été détectées. Et ce, avec l’utilisation d’un logiciel capable de contourner l’unité de commande et de permettre au véhicule de continuer à rouler même sans l’additif. Il s’agit évidemment d’une modification illégale que la loi punit.
Par conséquent, la nouvelle réglementation prévoit un renforcement des contrôles techniques pour s’assurer de la conformité des véhicules équipés de l’AdBlue. Dès le 1ᵉʳ janvier 2025, les automobilistes devront respecter des règles précises pour continuer à rouler en toute légalité :
– Consommation minimale obligatoire :
Chaque véhicule devra consommer au moins 15 litres d’AdBlue pour 10 000 kilomètres.
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– Sanctions financières :
Toute tentative de désactivation ou de modification du système entraînera une amende pouvant grimper jusqu’à 7. 500 euros.
– Technologies de contrôle :
Les centres de contrôle technique seront équipés d’outils capables de détecter toute manipulation ou défaut du système.
Vous l’aurez compris, à partir du 1ᵉʳ janvier 2025, la législation sur l’AdBlue se durcit. Ces nouvelles obligations viseront donc, en particulier, les pratiques frauduleuses, comme la désactivation du système de dépollution.
Crédit photo © DivertissonsNous
