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Il y a quelques jours, la Saint-Valentin a eu lieu. Et durant cette fête qui célèbre l’amour, de nombreuses personnes n’hésitent pas à s’offrir des fleurs. En revanche, l’UFC-Que Choisir a lancé l’alerte au sujet des pesticides très présents dans les fleurs.
Le danger caché des fleurs
Tout au long de l’année, aux mariages, enterrements et durant la Saint-Valentin, des millions de fleurs sont offertes en bouquets en France. Mais derrière cette petite attention se cache en réalité un grand danger. Et il faut clairement le prendre en compte.
Les fleurs viennent des quatre coins du monde. C’est notamment le cas d’Afrique, mais aussi d’Amérique du Sud. En revanche, une récente étude menée par l’UFC-Que Choisir révèle que 100 % des fleurs coupées achetées et analysées contiennent des résidus de pesticides.
Sachez d’ailleurs que certains se montrent très toxiques, cancérogènes et considérés comme des perturbateurs endocriniens. L’association a testé quinze bouquets qui contenaient des gerbéras, roses ou encore des chrysanthèmes.
Certains bouquets contenaient alors jusqu’à 46 résidus différents. Cette présence de produits chimiques se montre très inquiétante. Et pour cause, contrairement aux produits alimentaires, il n’existe aucune réglementation en Europe concernant les limites maximales de résidus (LMR) dans les fleurs.
Cela signifie donc que les pesticides présents dans les fleurs importées échappent à tout contrôle strict. En revanche, ce n’est pas le cas pour tous les produits alimentaires. L’association recommande donc aux consommateurs de privilégier des fleurs bio.
L’UFC-Que Choisir lance l’alerte
Selon l’UFC-Que Choisir, il faut aussi choisir des fleurs de saison cultivées en France. Cela permet alors de réduire leur exposition à ces substances dangereuses et limiter leur impact environnemental.
Les pesticides utilisés dans la culture des fleurs incluent des insecticides, des fongicides et des herbicides. Ils peuvent avoir des effets nocifs sur la santé humaine. Robin des Bois, une autre association environnementale, rappelle que plus de soixante études scientifiques ont mis en lumière les dangers de l’exposition à ces substances chimiques.
Certaines études ont même révélé que l’exposition aux pesticides dans les fleurs peut être multipliée par mille par rapport à celle observée dans la consommation de fruits et légumes. Parmi les effets potentiels, il y a des perturbations hormonales.
Cela représente un risque de cancers et des troubles du développement. Les fongicides, herbicides et insecticides sont utilisés en grande quantité dans les pays producteurs de fleurs, souvent avec des substances interdites en Europe.
Une menace qui plane sur les professionnels
En revanche, ces substances restent tout de même légales dans les pays d’origine. Sachez tout de même que de nombreux consommateurs européens ignorent ces fameuses pratiques. Ils risquent donc de s’exposer à des produits chimiques potentiellement très dangereux pour leur santé.
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Sachez aussi que cette situation représente un véritable danger pour tous les fleuristes ou encore les jardiniers. Et pour cause, ces derniers manipulent quotidiennement les fleurs traitées aux pesticides.
Ces travailleurs n’ont d’ailleurs pas de protection pour se protéger. Ils s’exposent donc à des substances toxiques sans aucune mesure de sécurité suffisante. L’UFC-Que Choisir et Robin des Bois ont ainsi demandé à l’État et à l’Union européenne d’instaurer des mesures de protection pour les professionnels.
C’est notamment le cas comme l’obligation de fournir des équipements de protection individuelle. À savoir : des gants ou encore des tabliers. Cela limitera donc une exposition directe aux produits chimiques.
Crédit photo © DivertissonsNous
