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Tous les beurres vendus en grandes surfaces ne présentent pas la même qualité. Découvrez les trois marques que 60 Millions de consommateurs recommandent d’éviter pour votre santé.
Un aliment entre traditions et modernité culinaire
Utilisé dans la cuisine pour la cuisson, pour ajouter du goût, ou encore dans les pâtisseries, le beurre est un produit de base de l’alimentation.
Produit laitier fabriqué à partir du lait de vache (plus rarement de chèvre ou de brebis), c’est un aliment que nous possédons presque tous au frigo.
Totalement naturel, il se compose principalement de graisses laitières, d’eau et de traces de protéines. Ainsi que de sels minéraux. Très fragile, son principal défaut est sa conservation. Le beurre peut en effet vite rancir s’il est mal conservé.
Pour rester intact, cette matière grasse doit impérativement échapper aux sources de chaleur et à la lumière. Idéalement, il se conservera parfaitement au frigo. Mais en hiver, il peut aussi se conserver à température ambiante dans un beurrier.
Dans le commerce, il existe différents types de beurres. Il peut être doux (sans sel) ou salé. Mais on trouve aussi de nouvelles versions, comme le beurre clarifié (ou ghee) qui supporte les hautes températures, sans noircir.
Les beurres existent aussi en version « végétale », pour ceux qui préfèrent adopter un régime végan ou sans produits laitiers. Dans cette catégorie, se trouvent les célèbres margarines (confectionnées à base d’huile). Mais aussi les « beurres de noix », comme celui de cacahuète, de noisette ou d’amande.
Mais tous ces beurres ne méritent cependant pas leur appellation. Car pour que cet aliment puisse être appelé ainsi, il faut qu’il respecte certains critères.
Un beurre traditionnel doit ainsi comporter 82 % de matières grasses (80 % pour les beurres salés ou demi-sel). Le reste se partage entre l’eau (16 % maximum), la caséine (protéines du lait), et le lactose et quelques sels minéraux.
Ces trois beurres à éviter d’acheter
Attention donc à la mention « beurre » sur certains produits de supermarché. Car en réalité, les industriels se jouent de vous et de votre manque de connaissances.
C’est en tout cas ce que révèle 60 Millions de consommateurs dans sa dernière enquête sur les beurres. Mode de production, additifs, composition douteuse… Le magazine, consacré à la défense des droits des consommateurs, lève le voile sur certaines pratiques.
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Il faut par exemple savoir qu’en dessous de 80 % et 90 % de matières grasses laitières, vous n’avez plus affaire à un beurre. Le produit devra comporter à la place la mention « allégée ».
Attention aussi à la liste des additifs qui peuvent se cacher dans ces matières grasses transformées. Bien que les véritables beurres n’en contiennent pas, certaines marques n’hésitent pas à faire appel à eux.
Émulsifiants, colorants, stabilisants comme le mono et diglycérides d’acides gras (E471)… Ils sont généralement présents pour améliorer la conservation, la texture ou l’apparence du produit.
Selon 60 Millions de consommateurs, trois marques de beurres en abusent et sont particulièrement à éviter. Il s’agit du beurre léger 41 % d’Elle & Vire. Si son seul additif est la fécule de maïs (amidon), sa composition allégée ne l’autorise pas en revanche à être appelé « beurre ».
L’autre référence à bannir est le doux ou demi-sel Eco + de E.Leclerc. À cause de sa teneur réduite en matières grasses, (60 %), il ne rentre pas non plus dans la catégorie des beurres.
Enfin, il est préférable d’oublier aussi le 40 % « Les Croisés » d’E.Leclerc comportant des émulsifiants et des conservateurs.