Mauvaise nouvelle pour tous les Français qui achètent du chocolat au supermarché

Le prix du chocolat explose en supermarché à cause de la hausse des cours du cacao. Les Français vont devoir payer plus cher.

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Le chocolat devient un produit de luxe du quotidien, avec des prix qui s’envolent au supermarché, sans prévenir. Et derrière cette flambée, un ingrédient clé manque cruellement à l’appel : le cacao.

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Une flambée des prix du cacao qui fait grimper celui du chocolat

Le chocolat coûte de plus en plus cher en supermarché. En 2024, le prix du cacao a connu une hausse de 161 % à la Bourse de New York. Le prix a même dépassé les 10 000 dollars la tonne, du jamais vu depuis 1977. Le lien avec le chocolat vendu en magasin est alors direct.

Le cacao est la matière première de base de ce produit. Lorsque son prix explose, tous les produits dérivés augmentent. Tablettes, barres, poudre, biscuits au chocolat : rien n’échappe à cette inflation. Les consommateurs français le constatent déjà dans les rayons.

Les experts du marché prévoient que cette tendance va continuer. Le cacao reste rare à cause de mauvaises récoltes. La demande de chocolat, elle, ne diminue pas. Résultat : les prix grimpent, et cela se voit dès la première bouchée.

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La situation actuelle est inédite. Les réserves mondiales de cacao sont au plus bas depuis 36 ans. Cette pénurie se traduit par des prix de chocolat bien plus élevés. Même les marques bon marché augmentent leurs tarifs.

Le chocolat noir, au lait ou fourré, est touché sans exception. À l’approche de Pâques, période de forte consommation, les prix s’envolent. Les promotions se font plus rares, et les formats familiaux coûtent davantage.

Les Français adorent le chocolat. Mais avec ces hausses, certains revoient leur budget. Ce produit reste un plaisir, mais il devient plus cher. Les foyers modestes sont les plus touchés. Acheter une tablette devient un choix calculé.

Les spécialistes du secteur préviennent que 2025 ne sera pas meilleure. Le cacao reste rare, les hausses de prix vont donc se poursuivre. Ce n’est pas une crise passagère. Le chocolat pourrait ainsi rester cher pendant plusieurs années.

Comment les industriels s’adaptent à cette hausse de prix ?

Les grandes marques de chocolat réagissent à leur manière. Certaines augmentent les prix en rayon. D’autres réduisent les quantités pour masquer la hausse, une pratique appelée shrinkflation.

Le groupe Lindt, par exemple, prévoit une augmentation à deux chiffres pour 2025. En 2024, le prix de ses produits au chocolat avait déjà grimpé de 6,3 %. Les marges sont mises sous pression, malgré une croissance de 7,8 % cette année-là.

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D’autres industriels jouent sur les formats. Mondelez, propriétaire de Milka, a réduit le poids de ses tablettes de chocolat. En Allemagne, les tablettes classiques passent de 100 g à 90 g. Les grandes tablettes fondent de 270 g à 250 g. Le prix reste inchangé, mais il se fait plus rare.

Le chocolat reste un produit très apprécié, malgré les hausses. Mais ces ajustements agacent certains consommateurs. Le prix au kilo devient un critère important. Les Français apprennent à mieux lire les étiquettes. En acheter demande plus d’attention qu’avant.

Les industriels justifient ces choix par les coûts de production. Le cacao, l’énergie et le transport pèsent sur le prix final. Ils assurent que le chocolat reste de qualité. Mais la confiance des clients se retrouve alors parfois ébranlée.

Les marques bio et équitable n’échappent pas non plus à la hausse. Même le chocolat artisanal voit ses prix grimper. Il devient ainsi difficile de trouver du chocolat bon marché sans compromis sur la quantité ou la qualité.

Les Français devront s’adapter. Le chocolat restera présent dans les foyers, mais peut-être en plus petite quantité. Les occasions spéciales deviendront plus sélectives. Et pour certains, il passera alors d’un achat fréquent à un petit luxe occasionnel.

Crédit photo © DivertissonsNous


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