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Certaines personnes n’hésitent pas à se faire justice elle-même lorsqu’elle ne trouve plus d’autres solutions. C’est notamment ce qu’a fait un propriétaire d’un terrain en piégeant les gens du voyage sur ce dernier.
Un terrain squatté par les gens du voyage
Un homme a pris une décision assez radicale contre les gens du voyage. En effet, il ne supportait plus que ces derniers viennent squatter son terrain gratuitement. Malgré de nombreuses discussions, rien n’a bougé.
C’est donc pour cette raison que le propriétaire du terrain a pris une grande décision, il y a quelques années. Dans une interview accordée à La Dépêche du Midi, le principal intéressé s’est livré sur cette affaire qui a eu lieu à Portet-sur-Garonne.
Il a expliqué avoir placé un bloc de béton de trois tonnes pour bloquer l’accès aux gens du voyage. En revanche, certains se sont retrouvés coincés sans pouvoir bouger. Mais cela n’a pas inquiété l’homme.
Ce dernier a balancé : « Il y en a marre. Cela fait plusieurs fois que mon terrain est occupé. Maintenant ça suffit. Je leur ai laissé 48 heures pour quitter les lieux. Ils ne m’ont pas écouté, tant pis pour eux ».
Voyant que les gens du voyage ne respectaient pas ses recommandations, il a mis les petits plats dans les grands. L’homme a décidé de se munir d’une grue monumentale pour déposer un bloc de béton de trois tonnes sur l’entrée de son terrain.
Une décision radicale
Auprès de la Dépêche du Midi, le propriétaire a tout de même expliqué qu’il avait fait appel à la justice pour régler les choses dans les règles. En revanche, rien n’a été fait malgré ses nombreuses demandes.
Il a déploré : « À chaque fois que des gens du voyage s’installent sur mon terrain, je ne peux rien faire ! Je n’ai qu’une solution : déposer un référé au tribunal ». Mais ce n’est pas tout.
Le propriétaire du terrain a également souligné : « Et cela prend au moins un mois pour faire appliquer la décision et les faire quitter la place ». Finalement, il a décidé de retourner la situation.
Le principal intéressé a indiqué : « Cette fois, ce sont eux qui vont devoir déposer un référé pour que j’enlève mon bloc de béton, et qu’ils puissent repartir ». Une chose est sûre, c’est une décision qui n’a pas plu.
Un des représentants des gens du voyage avait d’ailleurs réagi à ce sujet. Il avait déclaré : « Cette personne est complètement inconsciente, réagissait l’un de leurs représentants ».
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« On ne le voit plus »
Avant de poursuivre : « Il y a des enfants en bas âge dans notre groupe. Imaginez qu’ils aient besoin d’être évacués d’urgence. Comment ferons-nous ? ». Et d’assurer qu’il avait tenté de parler avec le propriétaire du terrain.
Il avait aussi révélé à nos confrères : « Nous avons essayé de parler à ce monsieur, nous l’avons vu une fois, mais après, il est parti. Et maintenant, on ne le voit plus ».
Pour finir, celui qui représentait les gens du voyage avait justifié : « Nous sommes venus nous installer ici, car c’était la canicule, et il y a ici des arbres pour être à l’ombre… ».
Les gens du voyage pensaient donc avoir trouvé le meilleur endroit pour pouvoir se poser. Le propriétaire du terrain avait alors répondu : « J’ai laissé suffisamment d’espace pour qu’une voiture simple puisse passer« .
Avant de conclure : « Mais pour les caravanes, il faudra que ces personnes paient eux-mêmes l’enlèvement du bloc que j’ai fait déposer ». C’est une affaire qui avait fait beaucoup de bruit !