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Cela fait plusieurs années déjà que Jamel Debbouze est devenu une personnalité emblématique. Actuellement, il fait d’ailleurs la promotion de son nouveau film « Mercato » de Tristan Séguéla. Au cours de cette promo, il s’est exprimé sur la politique.
Jamel Debbouze à la tête de Mercato
Le mercredi 19 février prochain, les fans de Jamel Debbouze vont pouvoir le retrouver au cinéma. En effet, il incarne le rôle de Driss, l’agent de joueurs. Ce dernier a sept jours pour sauver sa peau avant la fin du mercato.
Un film qui, selon Allo Ciné, va plonger les spectateurs « dans les coulisses du football d’aujourd’hui, industrie planétaire où les intérêts se chiffrent en milliards ». Au cours de cette promotion, l’acteur a réalisé une interview pour le Parisien.
Il a d’ailleurs joué le jeu des questions/réponses avec 5 lecteurs du média. Plusieurs ont voulu en savoir plus sur son enfance à Barbès et Trappes. Au cours de cette interview, le principal intéressé a aussi fait des confidences sur sa passion pour le foot.
Il est aussi revenu sur son retour sur scène au Jamel Comedy Club, très attendu par ses fans. « C’est mon épicerie, ma boutique », a-t-il avoué sur le sujet. Cela lui permet d’ailleurs de transmettre ce qu’il sait dans le domaine de l’humour.
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Par la suite, Le Parisien a fait des confidences sur l’élection présidentielle de 2027. Jamel Debbouze a d’ailleurs décidé de se montrer sans filtre sur le sujet. Il n’a clairement pas caché ce qu’il pensait de la politique.
« Il était humaniste »
L’humoriste a accepté de répondre sans détour à la question suivante : « Comment voyez-vous l’élection de 2027 ? ». Il a alors déclaré que la France ne cessait de se méfier d’elle-même. Mais ce n’est pas tout.
Le comédien a également affirmé que les immigrés ne cessaient de se faire attaquer. Il a alors déclaré : « C’est injuste : l’immigration rapporte 15 milliards à la France. Mais j’ai envie de rester optimiste ».
Avant d’ajouter aussi sans filtre : « La seule manière de dégommer le RN, c’est la solidarité, l’intelligence, l’ouverture d’esprit ». Au cours de cette interview, Jamel Debbouze a aussi dévoilé pour qui il avait voté.
Il a avoué avoir choisi Macron, par dépit, en 2022 au second tour. En revanche, il attend beaucoup pour 2027. Il espère d’ailleurs que les programmes seront forts. Il a d’ailleurs mis en avant l’importance de l’humanisme et du lien social.
« J’ai été élevé par Bernard Hugo, l’ancien maire (PCF) de Trappes. En vrai, il n’était ni communiste, ni de gauche, ni de droite : il était humaniste », a-t-il affirmé. Et selon lui, c’est vraiment le plus important.
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« L’argent peut bousiller une famille »
Il a d’ailleurs rappelé qu’il fallait à tout prix « créer du lien entre les gens ». Auprès du Parisien, Jamel Debbouze, a aussi décidé de revenir sur la notoriété. Il a expliqué que cette dernière n’avait pas que de bons effets.
Il a souligné : « L’argent peut bousiller une famille. J’ai vécu cette situation : quand tu gagnes de l’argent, tu deviens quelqu’un d’autre aux yeux des gens. Personne n’est préparé à arriver au sommet, à être assailli par la presse, par les fans, par les sponsors ».
« L’argent pervertit et, en même temps, il permet d’avoir des équipes extraordinaires, des stades magnifiques, des matchs merveilleusement filmés. Quand il y avait Messi, Neymar et Kylian dans la même équipe, on voyait triple« , a souligné le père de famille.
Avant de conclure : « C’est aussi grâce à l’argent que le Parc des Princes (XVIe) est devenu un stade familial, où il n’y a plus les bagarres ».
Crédit photo © France 2
